Commentaires lecteurs

Bonjour Cécile,

Pour une nouvelle de genre dite "noire", j'ai beaucoup sourit. Au début. Les retournements de situations, l'enchaînement d'actions, d'évènements, les comportements des personnages et les gros mots nous donne à lire un texte très vivant et parfois drôle. Bon, certes, l'histoire d'un cadavre à qui il manque un doigt, c'est pas joli, joli mais quelle surprise! Horreur de la chute!

Quand madame la bouchère, la cochonne ne peut plus faire chut avec son doigt? Quels secrets se cachent derrière, quelles violences et abus? Et là ça devient très noire. Pauvre meurtrier, pauvre enfant...

Merci, j'ai beaucoup aimé votre texte.

Stéphanie

Bonjour Cécile,

J'aime beaucoup votre 'noir' transposé dans l'ambiance Tarn-et-Garonne, c'est savoureux, plein d'humour et réussi. Avec le pauvre vegan dans le personnage du bouc (si j'ose dire) émissaire... Et le gendarme qui voit trop de séries américaines à la télé... Vous avez réussi un beau retournement de situation, avec une fin totalement inattendue, que j'ai dû lire trois fois pour être certaine d'avoir bien compris.... Carrément sordide, mais on se dit avec horreur qu'elle l'a bien mérité. Et c'est quand même plus agréable de tuer des personnages révoltants. Le doigt aurait-il fini dans le pot du bonsaï ? Au plaisir de vous lire,

Catherine

Bonjour Cécile,

Votre histoire ne laisse vraiment pas indifférent ! Sous des allures assez légères et avec un humour qui donne une ambiance assez sympathique, vous nous faîtes passez par des hauts et des bas dans un récit qui aurait mérité beaucoup plus que les 6000 caractères. J'ai bien aimé vos expressions très imagées et pittoresques parsemées ça et là, comme « l'excroissance abdominale de Marjorie » ou « après avoir fait l'étoile de mer toute la nuit ». Les indices parsemés dans le texte sont bien cachés comme celui du sécateur à réaffuter, difficile à deviner à la première lecture. Le final, si je peux dire, « tranche » complètement et nous transporte brutalement dans l'horrible le plus total. Vous nous laissez imaginer le pire dans cette relation mère-fils, et votre titre s'éclaire à ce moment.Bravo ! Pierre 

Bonjour Cécile

Voilà une belle intrigue. Les différents acteurs sont bien amenés. J'aime beaucoup le style humoristique et imagé que vous apportez à cette enquête policière. Il faut attendre la chute pour découvrir le genre de la nouvelle. J'ai beaucoup aimé.

Au plaisir de vous lire

Gilles

Bonjour !

J'adore la façon d'écrire, très prenante, bien maitrisée de cette nouvelle ! Ce n'est pas évident de faire de l'humour qui marche aussi bien tout du long donc bravo !

"(...) la tonitruante Marjorie armée d'un hachoir mais que selon elle, la bouchère n'irait pas bien loin puisque qu'elle avait un souffle au coeur."

Superbe phrase, magnifique même j'adore :') De nombreuses auraient pu être soulignées aussi mais je ne vais pas risquer une longueur inappropriée de ma review (ça bloque ?), alors je me permets juste donc de souligner mon ravissement envers de si nombreuses formulations bien trouvées :D ! Beau vocabulaire ! Combien de temps cela a pris ? Est-ce que cela a nécessité pas mal de réécriture ou est sorti d'un premier jet ? (simple curiosité)

"Oscar se glissa sous les draps (...) bonsaï n'étaient pas normales, une mauvaise taille avait pu affaiblir son (...) affuter son sécateur."

Peut-être cette phrase est un peu longue et qu'un point après normales pourrait la faire un peu respirer ? Je me permets, mais ce genre de chipotage ressort quand le reste des autres phrases a un très bon rythme ;)

Alors je n'ai pas compris de suite la transition de la timeline après le bonsai et la bascule de Gilles dans la cuisine. Le temps de la conjugaison a changé mais sur le moment cela m'a un peu sortie de ma lecture après ce début rocambolant ? Je ne sais pas si cela l'a fait à d'autres lecteurs mais je le précise au cas où. C'est tout bête mais peut-être l'indiquer d'un trait séparateur ? Et si je peux aussi ajouter un autre ressenti, je n'avais pas compris de suite avec la première formulation que Gilles n'était au final pas du tout intervenu et était juste ... parti. Car c'était quand même son "devoir" (le mot employé faisait penser qu'il allait la poursuivre) et on n'a pas la "vraie" fin de son dilemme avec ses obligations gustatives :) "Il avait signé (...) Gilles était maintenant dans le devoir de rattraper Marjorie (...) son dessert, ce qui serait là tout aussi criminel."

Peut-être ajouter un : tant pis, ils résoudraient leurs conflits tout seuls ? Ou quelque chose du genre pour un peu plus de clarté ?

Dans l'ordre de ma lecture, un autre chipotage (je les souligne si ça peut aider, je réitère mon intention)– … --> peut-être exprimer autrement ce silence, juste dire qu'il reste silencieux ou montrer l'expression de sa tête muette ? Avec toute cette démonstration de style dans cette nouvelle, j'avoue que ce dialogue avec seulement ... m'a un peu surprise ?

Et j'en arrive à la fin. Wow, et quelle fin ! Cette chute, je ne m'y attendais tellement pas même si effectivement le petit Oscar et son sécateur était bien amené o.o ! Un petit crime du végan pour amener le plus grand, bravo ! Et ce ton décalé pour cacher ça, je trouve que ça marche très bien et que cela renforce l'ensemble. En tout cas merci pour ce moment de lecture et ce style, j'ai beaucoup aimé ! Je me suis permis quelques remarques si cela peut être utile ? Bref, merci :) Sarah

Bonjour Cécile, la façon de mener votre nouvelle pleine de rebondissement est vraiment percutante. A chaque ligne, de nouvelles informations, de nouveaux indices. Le rythme est enlevé, l'humour est au rendez-vous. L'histoire se lit d'un trait et notre curiosité est toujours en éveil. Impossible de décrocher, coûte que coûte , on veux connaître le dénouement. Les personnages sont suffisamment caractérisés pour qu'on les imagine ainsi que leur quotidien et la chute finale qu'on a pas vu venir nous dévoile les enjeux du crime et nous permet d'identifier le meurtrier.

Bien joué Cécile

Isabelle

  Bonjour Cécile,

Tout d'abord, je vous félicite pour votre travail, car il s'agit bien d'un travail, avec derrière des heures de réflexion, d'écriture, de ré écriture. Il m'est difficile de porter un jugement ou de faire des commentaires sur des éléments précis de votre production alors que je n'en ai pas les compétences. Je vous donnerai juste l'avis d'une lectrice lambda.

J'ai aimé votre nouvelle. Pour preuve, j'ai pu la relire plusieurs fois sans ennui, bien au contraire. Vous maniez l'humour voire même l'ironie peut-être, avec une grande habileté. Votre style est vraiment agréable à lire, vous savez clairement garder votre lecteur en haleine. La chute est imprévisible, le sujet des agressions maternelles n'est pas souvent abordé car de l'ordre de l'impensable.

Histoire vraiment percutante, sur tous les plans !

Florence

Bonjour Cécile,

Je viens de lire votre nouvelle et me permets de vous remercier pour ce polar. Je suis démarrée la formation depuis février 2024. Ce qui fait j'en suis aux premiers exercices.

Votre style d'écriture est moderne et dynamique. Il est le mien également. Le policier est un genre que j'apprécie de lire mais aussi dans les séries télévisées. Mais en écriture je suis plutôt genre Roman d'amour romantique. Une histoire d'enquête serait une de mes préférés.

Car il offre plusieurs possibilités de sujets et on peut faire une introspection sur les pires travers de notre société mais aussi à l'intérieur des familles. Mais aussi de pointer les thèmes d'abus, de maltraitance ou des faux-semblants, etc. Le polar est un domaine immense ce qui le rend intéressant. Parce qu'il faut trouver un sujet qui pourrait intéresser les lecteurs à côté des autres récits qui sont déjà connus et un franc succès auprès d'un large public. Comme, les romans de George Simenon ou d'Agatha Christie qui n'ont plus besoin d'être présentés pour reconnaitre leurs succès.

Gilles, Hervé et Oscar puis Marjorie sont les prénoms des protagonistes de votre nouvelle. Par "la tonitruante Marjorie" présente cette femme avec un certain mépris suggérant qu'elle n'était pas forcément appréciée de son vivant. Son cadavre retrouvé dans la chambre froide me fait rappeler justement une nouvelle policière du Commissaire Maigret où des cadavres sont découverts dans une chambre froide. C'est à la fois fantastique et une histoire d'un film d'angoisse. Peut-être seriez-vous fan de l'univers de Stephen King, par hasard ?

J'avoue que cela m'invite d'en connaître plus en raison des frissons par l'intrigue de cette enquête.

A la prochaine lecture !

Catherine Ferré