Commentaires lecteurs
Parce que c'est dans l'ordre des choses
Cécile,
Qu'il est difficile d'écrire après avoir lu ce texte, ce petit bijou servi dans un écrin de simplicité. La taille ne fait pas la qualité, les plus courts sont parfois les meilleurs ( ce que je dis souvent à mon mari). Alors pourquoi écrire après celui-là, et pas après l'un de vos autres écrits?
J'ai découvert vos créations il y a peu, au hasard de deux commentaires laissés par des auteurs dont j'apprécie la plume, sous le mythe de Sisyphe. Happée par l'imagination et la puissance de vie de ce texte (qui m'a bien fait rire), j'ai alors déroulé tous vos écrits. Et me suis régalée. De "la tarte aux citrons" à l'histoire du vilain petit pois (j'ai oublié le titre, alors que c'est pourtant ma préférée), je me suis baladée avec un plaisir gourmand dans toutes vos créations, avec un émerveillement qui m'a donné envie d'être éditrice plutôt que de continuer à écrire (revers de la médaille) .
Il y a juste une phrase qui m'a chiffonnée: "Des yeux, je suis tes pas cadencés, ton insouciante jeunesse contourner le bosquet..." avec l'impression qu'il y manquait quelque chose...
Je salue donc dans ce "commentaire" à la fois cette nouvelle, mais aussi toutes les autres. Je suis impatiente de vous lire, tout autant que vos textes.
Bonne continuation à vous.
Bonjour Cécile. Oui le départ des enfants est bien dans l'ordre des choses et votre texte marque bien cette fuite presque naturelle, feutrée. La mère cache son désespoir ou sa tristesse en accomplissant des gestes du quotidien, et essaye d'oublier. Mais on ne peut pas oublier et le manque se fait de plus en plus lourd. Mais pourquoi exprimer le départ d'un fils ? Une fille, ce serait identique. Moi-même je n'ai eu qu'un fils, parti à 24 ans, mais il ne s'est pas enfui, il avait préparé son départ depuis longtemps...
Anne
Bonjour Cécile,
Quel joli texte, tout en demi mots, pudique et pourtant si fort, violent même. Le départ et l'absence de son enfant. Mon coeur de mère a vibré à la lecture de votre récit. Nous sommes nombreuses à avoir vécu cette déchirure pourtant nécessaire et souhaitable. Mais le fameux syndrome du nid vide qu'il est difficile à vivre. Vos phrases sont ciselées, précises, à l'image de cette goutte de café emportée dans sa chute par la suivante, sans état d'âme. C'est simple, c'est beau, c'est triste... Mais au départ d'un fils, il y a quelque fois l'arrivée d'un petit fils! Et c'est merveilleux!
Bonjour Cécile
Merci pour ce texte encore tout en finesse et empli d'émotion. Grâce à ton écriture, ton rythme, le choix de tes mots, on l'appréhende, on le vit, il nous fait mal ce vide que laisse un fils quand il quitte le nid ! Bravo et merci car ainsi on se sent moins seule d'avoir vécu cela. Il faut re-apprendre à vivre à deux mais c'est bien aussi crois-moi. Une nouvelle liberté , des plans au dernier moment, une nouvelle jeunesse mais avec les rides ! Puis les enfants, on sait qu'on les a fait et accompagné pour qu'ils s'envolent. L'essentiel c'est qu'ils soient heureux, épanouis et accomplis, après peu importe la distance, l'essentiel est d'avoir l'impression d'une mission accomplie !
Merci Cécile et au plaisir de te lire,
Géraldine
Bonjour Cécile,Que d'émotion(s) dans ce texte bref et tellement complet, chargé de détails (comme les gouttes de café, entre autres) et de réflexions qui le rendent très poignant, vivant... Les mots que vous assemblez et la juxtaposition des détails matériels et des éléments de ressenti donnent l'impression d'un texte beaucoup plus long, c'est étonnant... Je suis touchée par votre très belle nouvelle. Courte, mais justement très forte et d'une grande richesse.Au plaisir de vous lire,Catherine ----

Très beau. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi court mais aussi prenant à la fois. En quelques lignes seulement et quelques exemples bien choisis on est transporté dans la tête de cette maman et en plein coeur de ses émotions déchirées (et resignées). Ah, les gouttes du café qui tombent ... tout parait tellement vide et futile maintenant qu'elle regarde les gouttes qui tombent, c'est tellement parlant ! Merci pour cette lecture, très fluide :) On aurait presque envie de ne pas passer par là dans sa vie, mais la perte est grande parce que le bonheur l'était aussi, mais ce n'est pas fini :') Heureusement, si on s'arrêtait après avoir laissé nos enfants quitter le nid ... que ferait-on de toutes les autres années après ? :')

Merci Cécile pour ce partage et ce texte sur ce thème (le départ des enfants) qui me provoque toujours des émotions fortes - sans doute le lot de beaucoup de mères.
Pour tout vous dire, j'ai eu du mal à le lire d'une traite tellement les mots sonnent justes et ont provoqué, en moi, beaucoup d'émotions. En effet, j'appréhende, pour ma part, cette petite mort et j'espère que je m'en sortirais. Le texte est pour moi parfait dans son rythme et dans le choix des mots. Il est aussi très inspirant en étant à la fois poignant et beau.
Merci.

Bonjour Cécile,
Quelle nouvelle! J'en ai eu les larmes aux yeux. Le sujet trouve écho en moi, chez tous les parents. Comme tu l'as si bien dit, c'est le cour naturel des choses. Tu relates avec beaucoup de grâce et de pudeur le vide laissé par le départ de nos enfants.
Quand ils sont à la maison, nous trouvons à en redire et leur départ nous ampute de nos membres. Les savoir bien armés, et être là pour eux quand ils en ont besoin nous aident à tenir.
Nous ne devons pas nous éteindre pour autant. Un vent de liberté souffle et un nouveau rôle nous attend, celui de grand-parent.
Au plaisir de te lire
Christine
Bonjour Cécile,
j'ai adoré votre nouvelle. Ce format très condensé, rien de trop, pas de surcharges. Les émotions brutes. On visualise très bien la scène, on peut la découper comme les cases d'une BD, ou comme un court métrage.
Pour moi un texte est intéressant quand à travers une histoire personnelle, il arrive à évoquer un thème universel et qu'il permet à tous les lecteurs de s'y projeter. C'est exactement ce que fait cette nouvelle.
Maintenant on a envie de connaître la suite de la journée, semaine, vie de cette femme.
F.
Bonjour Cécile,
Votre nouvelle a fait monter les larmes à mes yeux... Votre sujet, le départ du nid d'un enfant, me touche plus particulièrement puisque j'en ai deja vécu Ddeux, de manière différente, mais où le vide que vous décrivez si bien est omniprésent !
Avec pudeur et tendresse, vous relatez cette sensation qui nous inonde lors du départ d'un enfant.
On se dit que le rôle de grand-parent n'est plus très loin ; pourtant le monde actuel fait que nos jeunes ne sont pas aussi pressés que nous de fonder une famille et de donner la vie !
Au plaisir de lire un de vos prochains textes,
Lydia
Bonjour Cécle,
Très joli texte, beaucoup de sensibilité et de finesse.
Dès les premières lignes, on imagine l'homme que vous aimez... mais non, il s'agit de votre fils qui vous manque. S'il ne s'agit pas d'une fiction, j'ai bien l'impression que son absence est toujours présente en vous. Les "mamans" ont un rapport particulier avec leur fils, tout comme les "papas" avec leurs filles. C'est une complémentarité, voire une complicité. "Le départ, c'est comme une petite mort". C'est joliment exprimé, on a un pincement au coeur et ça fait.
Il y a une telle sincérité dans vos paroles, elles sont tellement vraies, on sent que ça vient du plus profond de vous.
Merci beaucoup pour la tendresse de votre texte.
Bonne continuation,
Sylva