Commentaires lecteurs

Dès le début du récit, une appréhension s'installe, pour le lecteur, qui va crescendo interrompue par les descriptions de la maison. Cette crainte vague pour l'héroïne qui semble évoluer dans des situations où elle s'expose à des risques, s'intensifie et se justifie à mesure des événements. La confrontation avec d'abord l'intru puis le compagnon est évoquée comme un combat. A deux reprises il est mentionné : "Je peux esquiver le combat, fermer sans hâte la porte derrière moi" ."Je pourrais esquiver le combat, fermer sans hâte la porte derrière moi", créant un instant une confusion quant à l'identité de l'agresseur. 

Bonjour Cécile,

J'ai moi aussi d'abord été intriguée par votre texte, puis complètement happée par ce qui arrive à votre héroïne. C'est une femme qui essaie de trouver un moyen d'échapper à la violence conjugale. Ce sujet est fort et fait peur car les chemins qu'elle emprunte pour essayer d'en sortir sont eux monstrueux. Votre façon de décrire le ressenti de l'héroïne, son état de faiblesse et tout simplement la façon dont vous posez le décors est saissisante.

A la fin de votre nouvelle, j'ai eu l'impression d'avoir été touchée...Il est certain que la spirale infernale dans laquelle se trouve votre héroïne dénonce la situation dans laquelle se trouve tant de femmes.

Bravo pour ce texte très fort.

Anaïs 

Bonjour Cécile,

Les addictions en parade aux violences conjugales les sujets sont si difficiles . J'ai été surprise par l'intensité et la montée en puissance des angoisses de votre héroïne. Les descriptions sont précises ,les couleurs et les odeurs de la réunion sont bien imagées . Au fur et à mesure de la lecture , on découvre qu'elle va être confrontée à deux agresseurs .A t'elle plus peur de son mari ou du cambrioleur ? On s'interroge? Mais ces petites zones d'ombre sont parfaites pour aiguiser l'appétit et poursuivre la lecture.

Bonne continuation

Valérie S

Bonjour Cécile,

Bien qu'un peu gênée par l'alternance des temps dans la toute première partie de votre texte, je me suis facilement laissée embarquée par votre récit lorsque vous l'avez relaté au présent. J'ai trouvé vos descriptions efficaces, à tous niveaux (visuelles, olfactives, etc.)

Au fil de la lecture, on se demande bien ce qui a pu arriver à cette femme, pourtant bien consciente de ses faiblesses, de son errance… Et surtout, on se demande quand sonnera l'heure de son éveil !

Merci et bonne continuation,

Caroline L.

Bonjour Cecile,

J'ai lu avec grand plaisir votre nouvelle. Les phrases et les mots s'enchaînent sans accrocs, une fluidité d'écriture très agréable à lire.

L'histoire est banale et pourtant terriblement structurée. Les addictions, l'ivresse de la nuit, la violence d'un mari, le vol d'une vie. Tout y est.

Et surtout, sans trop en faire, sans se perdre dans trop de négations, trop de démonstration.

Presque, comme si vous racontiez un épisode vécu, tant la clarté de l'histoire illumine votre récit. Je ne l'espère pas.

Félicitations et très bonne continuation.

Philippe.

Bonjour Cécile

Merci pour cette nouvelle. J'ai bien apprécié de retrouver l'ambiance de la Réunion. Avec tous ces détails sensoriels, vue, toucher, parfums..Ayant vécu des années outre-mer, je trouve que tu as bien exprimé le côté "malheureux, mais au soleil" de la vie de nombreuses personnes dans les îles. Les jeux d'argent, l'alcoolisme et les violences conjugales y sont des fléaux. Et le personnage principal me fait penser à plusieurs femmes que j'ai connues outre-mer.Une petite remarque sur la phrase :Le parfum humide du crépuscule...Je pense qu'il s'agit de l'aube, ou de l'aurore.Je n'ai pas non plus bien compris ce qu'il se passe lorsqu'elle ouvre la porte de chez elle, le bruit sourd et tranchant, la caisse à outils.Et pour finir, je suis intriguée par cette histoire, qui répond à la consigne autofiction, témoignage. As-tu été témoin de cette histoire ?J'ai moi même été victime d'un cambriolage lorsque j'habitais sous les tropiques.En tout cas, félicitations pour cette histoire et ce morceau de vie bien trouvé !Dominique

Bonjour Cécile

Au delà du texte et de l'histoire, j'ai beaucoup aimé votre style, puissant, recherché et original, tant sur le fonds que sur la forme.

Vous rendez parfaitement bien l'atmosphère de cette soirée si spéciale combinée à son exotisme si particulier aux iles.

Les émotions de l'héroïne, ses peurs et ses angoisses, une certaine lâcheté mais aussi une certaine forme d'acceptation des malheurs qui l'assaillent sont très bien rendues et la rende à la fois attachante mais aussi un peu trop vulnérable, et on aurait envie qu'elle se révolte.

Bonne continuation

Thierry

Bonjour Cécile,

Merci pour cette nouvelle poignante. L'emploi de la première personne apporte tout de suite une certaine empathie avec la narratrice. Il y a sa vie qu'elle fuit, les addictions et puis la peur du retour à la maison. Qui plus est, cette fois, en plus du mari violent, se rajoute le voleur. Rien ne l'épargne.

L'environnement est bien posé par les descriptions et les ressentis de l'héroïne. Le récit est dur mais lecteur respire le temps d'un instant en imaginant le parfum des frangipaniers en fleurs ou encore la maison créole.

Bonne continuation,

Grégory

Bonjour Cécile,

J'ai beaucoup aimé votre histoire et comme l'indique déjà les autres commentaires c'est réellement un plaisir de vous lire. Vous avez une plume fluide qui fait que l'on est transporté assez rapidement dans l'histoire et que nous découvrons les péripéties du personnage comme si nous y étions. Peut-être que le texte possède un peu trop de descriptions, j'aurais aimé rester continuellement dans ce rythme de suspense qui me poussait à lire ligne après ligne pour connaître la suite.

La chute est très intéressante, c'est en fin de compte le compagnon qui fera le plus de mal au personnage principal.

Merci beaucoup pour ce texte et cette possibilité de lecture.